Après la mort de sa femme, le vicomte Richard se promit de toujours veiller sur la fille que celle-ci lui avait donné.
Lizzy fut la seule héritière de cette famille de noble anglais. Fille unique, elle fut choyée et adorée par son père qui fut un homme d'une grande bonté, c'est sûrement de lui que la petite à obtenue cette gentillesse.
Le vicomte s'occupa de sa fille comme d'une vrai petite princesse, on pouvait dire que Lizzy vivait un rêve éveillé. Heureuse, gâtée, instruite, elle ne pouvait demander mieux. Mais tout son rêve s'écroula il y a peu...
Le soleil tapait fort sur les rues de Londres, sortant de chez une amie, la petite fille vit passer cette étrange fanfare de gens déformés. Elle s'apprêtait à faire demi-tour quand son amie sortit de chez elle, émerveillée, et attrapa la main de Lizzy pour la tirer vers le défilé: "Viens on va aller voir un peu !"
Finalement emballée par l'idée, les deux jeunes demoiselle suivirent un autre groupe d'enfant qui s'enfonçaient dans la forêt et à partir de ce moment là, quand elles atteignirent le chapiteau, tout devint flou et incertain...
L'amie de la petite vicomtesse réussi à rentrer chez elle, en pleurant, Lizzy avait disparu d'un coup sans qu'elle n'ai rien le temps de voir. La nouvelle atteint vite le vicomte Richard qui, en sachant sa fille chérie perdue à jamais, mourut de chagrin...
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Il y eut des cris de couleur, des craquements d'os et des bruits de chaires brûlée. Des pleurs, encore des cris, du sang...
"Approchez, approchez ! Mesdames et messieurs voici Hope ! La marionnette cassée abandonnée par son créateur ! Viendra-t-il la rechercher ? Elle l'espère ! Et tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir n'est-ce pas ? Mais son créateur est-il encore vivant ? Telle est la question haha !!"
Elle tirait sur les fils attachés à elle mais son petit corps amaigri et désarticulé par les mauvais traitements, ne parvenait pas à rompre les ficelles qui font d'elle la marionnette de ce cirque étrange. Les gens la fixait, ils tournaient leur regard sur sa peau pâle et brûlée alors qu'elle baissait ses yeux marrons pleins de larmes. Mais personne ne devait les voir ces perles salées, heureusement les cheveux de cette petite poupée passaient devant, longues mèches vertes claires qui coulaient en cascade depuis le haut de sa tête, surplombés d'un petit épi. Cette couleur faisait à merveille ressortir les fleurs couleur sang qui orne un peu partout le corps de la petite fille, elles sont partout, sur sa peau, ses cheveux et ses vêtements. Ses vêtements... elle portait un justaucorps rapiécé de motif uni et a carreaux, tout en noir et blanc avec un gros nœud papillon blanc. Oui, il y en avait partout de ces fleurs, elles cachaient un peu de la difformité de la marionnette, comme le bras droit qui manquait à l'appel de ce corps désarticulé.
Elle était devenue comme les gens de ce cirque, un monstre. Elle avait peur, ne marchait plus droit -quand elle arrivait à marcher-. Mais il avait raison cet homme au chapeau haut-de-forme... Elle attendait son papa, elle voulait qu'il vienne la chercher et qu'ils puissent repartir tout les deux comme avant... Mais il ne viendrait jamais.